Le Salon Rétromobile 2015 restera gravé dans les mémoires des passionnés d’automobile. Cette année-là, une découverte extraordinaire a bouleversé le monde de la collection : la mise aux enchères de la collection Baillon. Cachée dans une grange depuis des décennies, cette collection unique a révélé des trésors automobiles oubliés, suscitant un engouement sans précédent.
Roger Baillon, un transporteur passionné, a commencé à collectionner des voitures d’exception dès les années 50. Son rêve ? Ouvrir un musée dédié à ces belles mécaniques. Malheureusement, des difficultés financières l’ont contraint à abandonner ce projet, laissant ses précieuses voitures s’entasser dans une grange.
Près de 40 ans plus tard, les héritiers de Roger Baillon décident de faire évaluer cette collection oubliée. C’est alors que la véritable ampleur de cette découverte est révélée : une cinquantaine de voitures de légende, souvent dans un état d’origine exceptionnel, dorment depuis des années dans cet écrin secret.
La vente aux enchères de la collection Baillon a eu un impact considérable :
La vente aux enchères de la collection Baillon à Rétromobile 2015 a marqué un tournant dans l’histoire de l’automobile. Les médias du monde entier se sont fait l’écho de cette découverte sensationnelle, attirant les plus grands collectionneurs et amateurs de belles mécaniques. Parmi les pièces maîtresses, on retrouvait une Ferrari 250 GT California, rendue célèbre par Alain Delon, ainsi qu’une Bugatti Type 43 Grand Sport.
La 40ème édition du Salon Rétromobile de Paris fut un rendez-vous incontournable pour les passionnés de voitures anciennes. Cette année-là, l’événement mit en lumière pas moins de 8 modèles dont l’estimation dépassait le million d’euros. Parmi ces joyaux, la Ferrari 250 GT SWB California Spyder de 1961 se distinguait comme le lot phare. Ce chef-d’œuvre automobile, ayant appartenu à l’icône du cinéma Alain Delon, rejoignit ensuite la collection de Roger Baillon. Stockée pendant des années dans une grange, cette Ferrari fut miraculeusement préservée au sec, ce qui contribua à son état exceptionnel. La rareté de cette version et son historique limpide firent grimper l’estimation haute à un impressionnant 12 millions d’euros.
Roger Baillon, à la tête de la société de transport routier éponyme, débuta sa collection dans les années 50. Passionné d’automobiles, il rêvait d’ouvrir un musée avec son fils Jacques, après la restauration d’une centaine de modèles. Cependant, la baisse d’activité le contraignit à se séparer d’une cinquantaine de véhicules dans les années 70. Les autres modèles, restés sous un amas de tôles, furent redécouverts en décembre 2014. Parmi ces trésors cachés, on trouvait des exemplaires rares et prestigieux de marques telles que Bugatti, Hispano-Suiza, Talbot-Lago, Panhard-Levassor, Maserati, Delahaye, Delage et Facel-Vega.